Qui tire le fil de nos destins ?

Serait-ce un Dieu, serait-ce rien ?

Depuis que nous sommes sur la Terre

On se questionne sur le mystère.

 

On se regarde dans la glace,

On compte les jours, le temps qui passe.

Quoi que l’on dise, quoi que l’on fasse,

La vie, je crois, c’est pile ou face.

 

Tout ça ne tient rien qu’à un fil.

On prend le train, la vie défile.

On fait des choix, on change de route,

Entre certitudes et les doutes.

 

Et l’on regarde avec angoisse,

Que l’on soit faible ou bien coriace.

Quoi que l’on dise, quoi que l’on fasse,

La vie, je crois, c’est pile ou face.

 

On a beau faire, on a beau dire,

On a beau chanter ou l’écrire,

Le temps nous tient entre ses mains.

 

À quoi bon pleurer ses souvenirs,

Le temps de faire et de le dire,

De notre vie, il ne reste rien, plus rien.

 

C’est sur un fil de funambule,

De la naissance au crépuscule,

On marche sans savoir vraiment

Comment se termine le roman.

 

Chacun voudrait laisser sa trace,

Un peu de soi sur la surface.

Quoi que l’on dise, quoi que l’on fasse,

La vie, je crois, c’est pile ou face.

 

Face à l’orage qui menace,

Chacun voudrait trouver sa place.

Quoi que l’on dise, quoi que l’on fasse,

La vie, je crois, c’est pile ou face.

 

Poussière d’étoile dans l’univers,

Un peu de brouillard sur la mer,

Photo jaunie d’un autrefois,

La vie, c’est pas si mal, ma foi.

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(c) régis gobe